Pour être synthétique...
Des petits écrits pour essayer de vous sensibiliser davantage à l'aquariophilie, en passant de la surface de l'eau à ses profondeurs les plus inexplorées. Et n'hésitez pas à me faire des remarques.
En surface
Les organismes bâtisseurs de récifs sont les coraux durs. Les constructeurs de récifs sécrètent un squelette sous forme d’aragonite, un minéral contenant 98% à 99% de carbonate de calcium.
Le jeune polype produit une base calcaire, sorte de calice servant de fondation. Les coraux forment, en s’accumulant, de vastes ensembles : les récifs.
D’autres animaux participent à l’édification comme les mollusques. Les poissons qui broutent la surface du récif produisent le sable qui vient combler les interstices. Le tout est cimenté par des algues et des bryozoaires qui donnent au récif sa solidité.
Les récifs ne peuvent pas se former n’importe où. La salinité, la température, la limpidité, l’oxygénation et la luminosité de l’eau doivent remplir certaines conditions.
Ainsi, la teneur en sel de l’eau doit être inférieure à 35% (Mer Baltique, Mer Noire). Cependant, certains coraux sont très à l’aise dans les 40% de la Mer Rouge. La température ambiante idéale et de 25 à 29°C et ne doit pas en tout cas descendre en dessous de 18°C.
La limpidité de l’eau est importante car d’elle dépend l’éclairage solaire indispensable aux zooxanthelles. Ce sont des algues qui vivent en symbiose avec ces coraux. Elles pullulent dans leurs tissus. Elles transforment par photosynthèse le dioxyde de carbone produit par la respiration des polypes. Ces algues fournissent à leurs hôtes leur oxygène et une partie de leur alimentation. C’est ainsi que les coraux élaborent le carbonate de calcium dont est fait leur squelette. Les algues sont donc indispensables à la croissance et à la réparation des coraux.
De ce fait, on ne rencontre les récifs coralliens que dans les eaux claires. De plus, ces récifs ne se trouvent jamais en profondeur, généralement pas au-delà de 30 m, très rarement jusqu’à 50 m.
Darwin a classé les récifs en trois types :
Récif frangeant
Le récif frangeant se forme parallèlement à la côte, entre 50 à 500 m au large. Ce récif prolonge donc le littoral d’une terre ou d’une île tropicale. C’est le plus répandu des récifs.
La crête récifale est l’endroit où déferlent les vagues. A l’avant de cette crête se développent des éperons séparés par des brèches. C’est dans cette zone que la vie se développe le plus activement.
Récif-barrière
Le récif-barrière se forme à de 1 à 5 Km du littoral. Il se développe généralement sur les côtes orientales des continents en raison des courants chauds. C’est donc un cordon corallien parallèle au rivage dont il est séparé par un lagon.
Les plus grands récifs barrières sont ceux de la Grande barrière australienne et ceux de la barrière de Belize dans les Caraïbes. Il en existe également de plus petits autour de certaines îles volcaniques.
L’atoll est un anneau de récifs coralliens ceinturant un lagon peu profond. Ces récifs circulaires se situent en plein océan. Leur formation serait due à l’action combinée d’une letée des eaux et à l’enfoncement de l’île. L’atoll n’apparaît que lorsque le sommet du volcan est totalement submergé.
Atoll
Les atolls sont nombreux dans le Pacifique et l’Océan Indien, notamment aux Maldives.
Immense barrière, ce récif couvre une surface de 230 000 Km² et s’étend sur 2 300 Km, à l’est de l’Australie, le long de la côte du Queensland.
Les récifs représentent une bande de 20 Km de large. Il y a des dizaines de milliers d’années que les coraux ont commencé à s’y accumuler. La Grande Barrière est la plus grande construction érigée par des êtres vivants.
La Grande Barrière de corail change chaque jour. La partie émergée des récifs meurt, celle immergée continue sa progression. Masse d’environ 2 900 récifs, englobant 300 îles, elle offre un spectacle sous-marin extraordinaire. Des formes de vies incroyablement variées y résident : herbes aquatiques, éponges, mollusques, tortues, d’innombrables poissons aux couleurs éclatantes qui se mêlent à toutes sortes de coraux. By Stuangravy Les baleines des mers australes et les tortues marines apprécient la protection de ces reliefs et viennent y donner naissance. Depuis 1981, la Grande Barrière est inscrite au nombre des sites naturels patrimoines de l’humanité.
Les récifs menacés
Si l’activité humaine constitue une menace évidente, les récifs sont soumis à d’autres agressions. La vie dans les récifs n’est pas un long fleuve tranquille. L’harleie ne règne pas toujours dans cet univers où on lutte pour la vie.
L’étoile noire ou couronne d'épines est une étoile de mer, mangeuse de corail.
L’Acanthaster planci opère en groupe et peut détruire un récif entier. Cette étoile de mer porte jusqu’à 17 bras couverts d’épines venimeuses. Elle dissout les polypes du corail grâce à des sucs digestifs et s’en nourrit par succion.
Une seule étoile détruit 6 m² de récif par an. Les attaques sont collectives. On a trouvé dans le Pacifique jusqu’à 20 000 Acanthaster sur une bande de 2 Km. Sa recrudescence serait en partie due à l’augmentation des eaux usées côtières qui favorisent son développement.
De nombreux gastéropodes nichent sur les coraux, broutant les polypes dès qu’ils sortent. D’autres animaux, vers et crustacés, perforent le squelette des coraux, affaiblissant la structure toute entière. Parmi les poissons, le poisson-perroquet est le pire ennemi des coraux. Sa puissante mâchoire racle le squelette du corail en quête d’algues vertes.
Les gros poissons-coffres arrachent également des fragments de squelette avec leurs dents. Enfin, les poissons-papillons s’attaquent aux tentacules des coraux dès qu’ils se déploient. Les récifs coralliens sont fragiles et particulièrement sensibles à l’activité humaine. On déplore actuellement la destruction de 20% des récifs coralliens. Si rien n’est fait rapidement, c’est 40% de ces merveilles qui disparaîtront dans moins de 30 ans.
Certains récifs souffrent de la surpêche et de prélèvements inconsidérés. Ils sont les victimes de la pollution des eaux du monde entier et le tourisme grandissant sur les côtes n’arrange rien car cela a augmenté considérablement le rejet des eaux usées. Le réchauffement de la planète constitue un autre danger. Quand la température de l’eau s’élève, les polypes coralliens réagissent en expulsant les algues avec lesquels ils vivent en symbiose. Ce rejet provoque leur blanchiment. Ce phénomène se produit chaque fois que la température des eaux atteint 31°C. Même si on arrive à diminuer l’effet de serre, le siècle à venir va être un cap très difficile pour les coraux.
Dans la nature, on trouve deux principaux types de sol, les sols légèrement acides (Amazonie, Asie...) et les sols basiques (région des grands lacs Africains). Les sols des eaux tropicales sont généralement de couleur rouge, cela est dû à l'oxyde de fer ou aluminium et à un sol très pauvre en substance nutritive. Les plantes meurent rapidement et créent une petite couche d'humus pour les autres végétaux.
Sol nutritif - Le complexe argilo-humique
Un sol nutritif
Un bon sol nutritif est un composant essentiel pour avoir de belles plantes. Les vrais plantes aquatiques absorbent leurs nutriments par les feuilles et très peu par les racines, celles-ci servant principalement à la fixation au sol. Cependant la très grande majorité des plantes vendues dans le commerce sont des plantes de marais qui puisent leur nourriture par l'intermédiaire d'un puissant réseau racinaire. Tous les aquariums fortement plantés de types hollandais ou Amano ont un sol nutritif. Il existe une multitude de recettes pour créer son sol nutritif. On trouve dans le commerce spécialisé des substrats enrichis pour les plantes (Hagen Fertil+, Sera Floredepot, Hobby Aqualit...). Je vous propose une recette qui a fait ses preuves.
le complexe argilo-humique|
Le substrat doit être riche en substances nutritives, ne pas contenir de matières organiques qui pourraient entrer en décomposition, suffisamment léger pour ne pas étouffer les racines, permettre les mouvements d'eau et avoir un pH proche de la neutralité. Les composants : l'argile, l'humus, le calcium et le sable (quartz).
L'argile est un matériaux neutre mais son rôle est essentiel. Il possède un grand pouvoir d'absorption. L'argile stocke les sels minéraux et les libère en fonction des besoins de la plante. On trouve l'argile dans le commerce sous le nom de marne verte, on la trouve également en pharmacie, il faut choisir une granulométrie la plus petite possible.
L'humus est issu de la décomposition lente des végétaux par des bactéries, champignons...qui transforment les matières organiques en matières minérales. Dans l'aquarium, l'humus permet l'enracinement des plantes, c'est également un support pour les bactéries, il possède un pH légèrement acide et sert de stabilisant avec l'argile. On peut utiliser de la tourbe comme humus ou de la véritable terre de bruyère (sans engrais) mais attention la terre doit être complètement décomposée, il ne faut pas introduire de matières organique (risque de pollution, poche de gaz, algues bleues...).
Le calcium est un élément indispensable à l'équilibre du complexe argilo-humique, il permet les échanges ioniques avec l'argile. On utilise du sable de corail, de la corne torréfiée, des os pilés...
Le sable ou quartzite de granulométrie moyenne permet l'aération du substrat. Il ne faut pas choisir du sable trop fin, sinon tout le complexe argilo-humique pourrait s'étouffer, la circulation d'eau serait stoppée ce qui entraînerait le pourrissement des racines des plantes.
L'épaisseur du substrat nutritif est d'environ 5 à 6 centimètres, ce qui permet une autonomie de 5 ans. Les substrats des bacs hollandais ont une épaisseur de 10 cm, mais il faut un aquarium avec une grande hauteur d'eau pour combler les 10 cm de substrat nutritif plus les 5 cm du sable de recouvrement soit un sol de 15 cm !).
Les proportions sont de : 10 % d'argile, 40 % d'humus, 50 % de sable et une bonne pincée de calcium ! Le substrat doit être humidifié et tasser en de fine couches lors de son application dans le fond du bac. Dans un premier temps, faites le mélange à sec dans un récipiant. Il faut bien mélanger et homogénéiser le complexe argilo-humique. Puis dans un deuxième temps, appliquez de fine couche humide dans le fond de l'aquarium et tassez bien. Il faut bien humidifier le complexe pour le faire durcir. Au dessus du substrat nutritif, il faut mettre 4 à 5 centimètres de sable pour éviter tout mélange avec l'eau.
Les options : Il est possible d'ajouter un peu de charbon actif au complexe pour éviter les risques de fermentation si vous n'êtes pas certain de la qualité de l'humus. Pour aider les plantes à s'ancrer dans le substrat, on peut ajouter un peu de pouzzolane. Lors des entretiens hebdomadaires de l'aquarium, vous pouvez ameublir le sol pour éviter les phénomènes de compactage.
Chaque plante a des caractéristiques différentes et les besoins pour chacune ne sont pas les mêmes. Pour assurer une bonne croissance, il faut prendre en compte 3 critères : les besoins en lumière, les besoins en sels minéraux et les besoins en gaz carbonique et oxygène.
Chaque plante a des caractéristiques différentes et les besoins pour chacune ne sont pas les mêmes. Pour assurer une bonne croissance, il faut prendre en compte 3 critères : les besoins en lumière, les besoins en sels minéraux et les besoins en gaz carbonique et oxygène.
Les besoins des plantes - la reproduction des plantes
Les plantes ont généralement besoin d'un éclairage puissant, il faudra préférer un néon qui favorisera le développement de la plante sans pour autant qu'il favorise l'apparition d'algues. Une moyenne de 12 h d'éclairage est en principe suffisant. Il faut prendre en compte l'emplacement de l'aquarium et adapter le nombre d'heures d'éclairage aux besoins réels, vous verrez vite ce qu'il faut faire. Si la plante a trop de lumière, des petites algues vont se développer sur les feuilles. Si la plante n'a pas assez de lumière, les feuilles vont jaunir.
• Lumière intense : Bacopa, Cabomba, Elodée...
• Lumière normale : Apogoneton, Cryptoryne, Echinodorus, Hygrophyles...
• Lumière faible : Fougère de Java, Anubias, Mousse de Java...
Les sels minéraux nécessaires au bon développement de la plante sont en partie fournis par l'aquarium lui-même. Les poissons, la nourriture et les plantes elles même font des déchets. Une partie est utilisée par les plantes, l'autres partie doit être enlevée lors de l'entretien de l'aquarium pour ne pas avoir de mauvaises conséquences sur les poissons (risques de pollution). Il faut donc assurer un apport en minéraux mais aussi en fer, en magnésium, en zinc, en potassium,..., pour que la plante ne manque de rien.
Les sels minéraux sont absorbés par les racines et par les feuilles chez les plantes réellement aquatiques, seulement par les racines pour les plantes qui ont été acclimatées. C'est pourquoi il est préférable d'opter pour 2 types d'engrais : sous forme liquide ou sous forme solide. Les engrais liquides doivent être spécials pour aquarium, il faut respecter les doses pour ne pas avoir de problème de surdosage. Ce qui risque de brûler les feuilles des plantes et peut être mauvais pour nos poissons. Les engrais solides se présentent soit en granules soit en pastilles, ils sont à placer au pied de la plante et libèrent petit à petit les éléments nutritifs.
Le gaz carbonique et l'oxygène sont également nécessaire à la croissance des plantes. Les poissons fournissent du gaz carbonique le jour comme la nuit, les plantes ont besoin de gaz carbonique qu'elles consomment dans la journée et la nuit elles en consomment en plus petite quantité avec de l'oxygène. C'est la photosynthèse.
En général, le gaz carbonique qui se trouve dans l'eau est suffisant. Mais il arrive qu'il manque, pour combler ce manque il existe de nombreux moyens plus ou moins onéreux. Il existe des diffuseurs de Co2 plutôt abordables à condition que l'aquarium ne soit pas trop volumineux, sinon il vaudra mieux investir dans une machine qui fabrique du carbone. Cette machine coûte cher mais s'amortit vite pour un grand aquarium. Sinon, il y a le système D :-) Les problèmes des plantes
Les plantes poussent généralement très bien mais il arrive bien des fois qu'elles aient un problème, elles ont alors du mal à se développer, elles jaunissent ou brunissent puis les feuilles tombent sans qu'il n'y ait de repousse ou tout simplement elles s'étiolent. Les causes sont soit un manque de lumière, soit un manque de sels minéraux ou au contraire un surplus, pendant qu'un trop plein de lumière provoquera l'apparition d'algues. Les plantes à feuillage fin ne pourront pas bien se développer dans un aquarium peuplé de poissons herbivores qui n'auront de cesse de les manger. Prenez garde au bon développement des plantes, elles sont les poules de notre aquarium...
Coloration brune des feuilles - Feuilles jaunes en totalité ou en partie - Escargots et autres mangeurs - Plantes inesthétiques - Croissance anormalement lente - Plantes pâles - Trous dans les feuilles - Algues - Plantes chétives
La coloration brune ou noire des feuilles est due à la formation de phosphates ferreux. Elle peut être due à une carence en fer soit Fe ou à un excès de nitrates, mais dans ce dernier cas il y aurait une prolifération explosive des algues. Généralement, ce problème est causé par une insuffisance en changement d'eau, la solution est simple faites un apport en fer et changez votre eau de façon plus régulière. De ce fait, le surplus en phosphates et en nitrites seront éliminés.
Il se peut que cela se produise aprés un traitement contre les algues ou les escargots, les médicaments pour les poissons. Ces produits chimiques peuvent endommager les feuilles, plusieurs semaines après l'application elles jaunissent ou brunissent. Il faut procéder à un renouvelement de l'eau après chaque utilisation d'un produit chimique. II est possible de changer plus de la moitié du volume du bac en une seule fois.
Vos plantes ont les feuilles jaunes, mais les nervures restent vertes. Ceci est caractéristique d'une carence en manganèse ou Mn, il vous suffit de fertiliser avec un engrais complet pour plantes aquatiques qui fournira aux plantes tout ce dont elles peuvent avoir besoin en nutriments. Vous trouverez cet engrais sous forme liquide ou en comprimés.
Le bord des jeunes feuilles jaunit, c'est comme une chlorose. Ceci est caractéristique d'une carence en potassium, généralement cela se passe lorsque l'eau du robinet est débarrassée ou apauvrie en potassium. Il suffit alors de faire un apport régulier en potassium ou K. On le trouve dans le commerce sous forme de comprimés ou sous forme liquide. Vous pouvez opter pour un engrais complet pour plantes aquatiques.
Le manque de fer, l'oligo-élément le plus important, provoque une chlorose. Les feuilles virent au jaune, elles deviennent friables et vitreuses puis finissent par tomber. Il s'agit donc d'un manque de fertilisation, d'une carence en potassium ou d'un excès de phosphates. Dans les aquariums qui reçoivent des apports équilibrés, l'alcalinité de l'eau est en général trop élevée titrant un pH supérieur à 7. Il suffit pour palier se problème de faire dse apports réguliers d'un engrais pour plantes aquatiques riche en fer ou apports quotidiens d'oligoéléments.
Il arrive que poissons, escargots s'attaquent à nos plantes (en tout cas à la partie immergée), les jeunes pousses, la pointe et le bord des feuilles sont dentellées et on y retrouve des petits trous. Des plantes saines et en pleine croissance supportent ces problèmes. Tandis que les insectes tels que les pucerons ou les araignées rouges ou les mouches blanches peuvent coloniser les parties émergées. Dans l'eau, le problème vient du fait que vous avez des poissons qui aiment bien les plantes tels les guppys, mollys et xiphos ou/et des plantes au feuillage trop fragile tels les Cabombas, Elodées et Ceratophyllum. Changez de poissosn ou optez pour des plantes au feuillages plus résistant tesl les Fougères ou les echinodorus ou autres.
Hors de l'eau, le problème vient du fait que l'atmosphère est trop sèche. Il ne faut surtout pas utiliser d'insecticides qui sont nocifs pour les poissons. Si l'attaque est modérée, écrasez les pucerons et les araignées rouges entre les doigts, ôter les parties très attaquées. Donner les pucerons à manger aux poissons, vivipares et ovipares, qui apprécient particulièrement ces parasites. Enfoncer les tiges attaquées dans l'eau, retourner les feuilles flottantes et les plonger à plusieurs reprises pour les débarrasser des pucerons. Si l'attaque est importante, il faut introduire dans le milieu des ennemis naturels de ces parasites (il faut que l'aquarium soit fermé), par exemple les pucerons sont la proie des coccinelles ou des larves de mouches, les araignées rouges seront mangées par des araignées prédatrices. On peut aussi introduire des champignons parasites pour se débarrasser des insectes, il faut alors demander conseil au responsable de votre magasin d'aquariophilie.
Les plantes peuvent avoir un aspect esthétique déséquilibré. Les plantes poussent en longueur si l'éclairage provient d'une lumière dont le spectre tire trop vers le rouge. Leur silhouette est basse et touffue quand le spectre tire vers le bleu. Elle est chétive en cas de lumière verte ou jaune. Il s'agit tout simplement d'une couleur de la lumière inappropriée, d'un spectre non adapté. Il faut simplement changer les néons ou en remplacer un pour obtenir la bonne couleur de lumière.
Si la température est trop élevée, les plantes peuvent avoir de petites feuilles, les espaces entre celles-ci sont trop importants. Si la température est trop basse, les plantes cessent de croître et finissent par mourir. Il faut savoir que lorsque la température est élevée, la respiration des plantes est bien plus intense ; elles consomment plus d'oxygène et produisent davantage de gaz carbonique. Quand il fait chaud, la quantité d'oxygène consommée par la respiration est supérieure à celle produite par la photosynthèse, ce qui entraîne une carence pour le milieu. Il faut donc revenir progressivement à une température adéquate, attention à ce que vos poissons ne subissent pas de choc thermique ils peuvent en mourir.
Les plantes restent petites et poussent plus lentement. Des dépôts rugueux et blanchâtres apparaissent sur les feuilles. Ceci est caractéristique d'un manque de dioxyde de carbone, cela peut provenir lorsque l'eau est trop agitée ou trop aérée. Pour y remédier, vous pouvez faire un apport en CO2 ou en tout cas dans un premier temps vous pouvez faire en sorte de moins agiter l'eau : en supprimant un diffuseur d'air, en coupant l'air ou encore en abaissant la sortie de la filtration.
Les plantes sont fragiles et délicates, les feuilles sont d'un vert pâle-jaunâtre et les tiges menues. Les plantes en rosette ont des petites feuilles sur des tiges maigres et les plantes à tige portent peu de feuilles, les espaces entre les feuilles sont très grands. Directement sous la lumière, les plantes sont fortes et dense tandis que la partie inférieure de la tige est parfois complètement dénudée. On voit apparaître des algues. Ceci est caractéristique d'un éclairage insuffisant, les néons sont trop faibles ou trop peu nombreux, ou sont simplement dépourvus de réflecteur, il se peut que les tubes soient trop vieux ou que le temps d'éclairement est insuffisant inférieur à 10/12 h par jour. Il se peut même qu'un dépôt d'algues ou de calcaire se forme sur le couvercle. Il se peut que cela vienne d'une trop forte densité de plantes en surface et qu'ainsi la lumière n'arrive pas suffisamment jusqu'au sol. Il faut modifier l'éclairage.
Des petits trous se forment dans les feuilles et sur la périphérie, puis la plante ou le groupe se décomposent en totalité. Cela se produit généralement sur les cryptorines. Ceci est caractéristique d'une eau malpropre ou une nourriture carencée ou d'apports trop riches en nutriments ou encore d'un manque de lumière. Les plantes s'habituent tant bien que mal à leur milieu et losrque l'aquariophile se décide à faire un changement de l'eau après une longue stagnation ou une fertilisation après une diète prolongée ou un remplacement d'un tube d'éclairage trop vieux ou au nettoyage d'un filtre très encrassé, le processus de dégradation se déclenche. Il devient impératif de rééquilibrer immédiatement le milieu aquatique. Pour cela, il faut aspirer les débris végétaux. Laisser les plantes au repos, elles guérissent la plupart du temps en quelques semaines. La prochaine fois, pensez à changer l'eau régulièrement, à fertiliser et à remplacer les tubes d'éclairage défectueux (un tube se change entre 6mois et un an, il ne faut pas attendre qu'il nous lâche).
Il y a une prolifération des algues, ce peut être du à un excès de phosphates et/ou de nitrates Les principales causes sont une alimentation trop abondante, un filtre encrassé et/ou des changements d'eau pas assez fréquents. Pour y remédier, il faut faire des changements d'eau plus réguliers et diminuer l'apport en nourriture (pour les plantes, pour les poissons ils doivent tout manger en 3 minutes).
Il se peut que vos plantes soient chétives, que si vous creusez le sol avec un baton des bulles s'en échappent et que les escargots de forme conique et spiralée ne s'enfouissent plus pendant la journée. Cela se répercute sur les racines de vos plantes, elles s'affaiblissent, se pourrissent voir même noircissent. Cela est du à un sol en mauvais état, il s'est compacté ou est trop vieux. Pour y remédier, il faut ameublir le sol et aspirer la poussière, presser le sol pour éliminer les gaz. Il va y avoir beaucoup de saletés qui vont se mettre en suspension, il faudra donc nettoyer le filtre 2 jours après, puis fertiliser 1 semaine plus tard. Si les plantes ne repoussent pas au bout de 2 semaines, il faudra songer à changer le sol. Il faut savoir qu'un sol se change en moyenne tous les trois ans.
La reproduction des plantes|
Celle-ci se fait soit par bouturage, soit par marcottage ou encore par fragmentation du pied.
Le bouturage se fait sur une plante à tige telles que cabomba ou hygrophiles. Il s'agit de couper avec une lame la partie supérieure de la plante, au-dessous de racines puis replanter. Il est possible de le faire avant qu'il n'y ait des racines. Les racines se formeront aprés la plantation, assez vite. La partie qui est restée plantée va faire de nouveaux rameaux. On sait qu'il faut faire le bouturage en regardant la plante, si la partie basse est dépourvue de feuilles, c'est que la lumière ne parvient pas jusque là. Il faut donc favoriser la pénétration de la lumière jusqu'au fond de l'aquarium.
Le marcottage se pratique sur une plante qui fait des stolons. Au bout du stolon se forme une nouvelle plante. Il faut planter l'extrémité du stolon, les racines vont se former si elles ne l'étaient pas encore. Lorsque le plantule vous parait suffisamment robuste, sectionnez la tige qui le lie au pied mère.
La fragmentation du pied se pratique sur les plantes à rhizome telles que anubias ou cryptorynes. Le pied mère grossit, une partie est éloignée de l'ensemble. Il s'agit de séparer cette partie et de replanter le pied secondaire.
L'eau est un composé chimique ubiquitaire sur la Terre, essentiel pour tous les organismes vivants connus. Le corps humain est ainsi composé à 65 % d'eau pour l'adulte, (75 % chez les nourrissons) et chez les embryons de 3 jours 94 %. L'eau se trouve en général dans son état liquide et possède à température ambiante des propriétés uniques : c'est notamment un solvant efficace pour la plupart des corps solides trouvés sur Terre — l'eau est quelque fois désignée sous le nom de « solvant universel ».
La formule chimique de l'eau pure est H2O. L'eau « courante » est une solution d'eau et de différents sels minéraux ou d'autres adjuvants. Pour cette raison, l'eau qu'on trouve sur Terre n'est qu'exceptionnellement un composé chimique pur. Les chimistes utilisent de l'eau distillée pour leurs solutions, cette eau étant pure à 99 %, il s'agit d'une solution aqueuse. L'expression « solvant universel » est sujette à maintes précautions, les cailloux (les roches) étant, par exemple, non-solubles dans l'eau dans la plupart des cas (ou de manière infime).
Près de 70 % de la surface de la Terre est recouverte d'eau (97 % d'eau salée et 3 % d'eau douce dans différents réservoirs), essentiellement sous forme d'océans mais l'eau est aussi présente sous forme gazeuse (vapeur d'eau), liquide et solide. Ailleurs que dans les zones humides plus ou moins tourbeuses ou marécageuses, dans les mers et océans, l'eau est présente dans les lagunes, lacs, étangs, mares, fleuves, rivières, ruisseaux, canaux, réseaux de fossés ou de watringues… ou comme eau interstitielle du sol.
La circulation de l'eau au sein des différents compartiments terrestres est décrite par le cycle de l'eau.
En tant que composé essentiel à la vie, l'eau a une grande importance pour l'Homme (voir
géopolitique de l'eau pour plus de détails). Source de vie et objet de culte depuis les origines de l'homme, l'eau est conjointement, dans les sociétés d'abondance comme la France, un produit de l'économie et un élément majeur de l'environnement.
D'une manière générale, l'eau doit être transparente. Il peut arriver qu'elle soit légèrement brune si vous filtrez sur tourbe. L'eau doit également être traitée si votre eau du robinet est calcaire, trop acide ou au contraire trop basique. On trouve dans le commerce des tests et des produits destinés à calculer la dureté de votre eau et à remédier à son défaut. L'eau doit être à la bonne température (variable selon les poissons qui y évoluent). Vous devrez également veiller aux nitrites qui sont mortelles pour vos poissons: l'eau qui en est pourvue est empoisonnée et vos pensionnaires en feront les frais très rapidement si vous ne faites rien ! Ne vous affolez pas. Si tout cela vous paraît rébarbatif, vous aurez tôt fait de vous faire la main et de comprendre tout ce jargon. Face à des problèmes d'eau, il n'existe que des solutions!
Selon la nature des poissons que vous voulez abriter dans votre bac, l’eau devra se rapprocher le plus possible de la composition naturelle de celle où évoluent vos pensionnaires en liberté. C’est pourquoi il est important de connaître la provenance de vos poissons. Par exemple, les Cychlidés vivent dans les grands lacs africains où l’eau est dure, tandis que les ravissants petits Néons vivent dans une eau tropicale très douce. Pour analyser l’eau, on utilise un tas de termes barbares que je vais essayer de vous décrire ici.
La dureté de l’eau. Une eau est dure lorsque sa concentration en sels de calcium et de magnésium est importante. Une eau est douce lorsque sa concentration en sels de calcium et de magnésium est faible. La dureté acceptable pour un aquarium d’eau douce est de 6° à 16° TH. Selon la région où l’on se trouve, l’eau du robinet est très dure (plus de 30° TH). C’est pourquoi il faut attendre et être patiente lorsqu’on démarre un nouveau bac : Il faut faire descendre la dureté de l’eau à un niveau acceptable pour la rendre vivable pour vos poissons. La dureté temporaire (ou dureté carbonatée) est la mesure du carbonate dans l’eau. On parle alors en kH ou TAC (ou titre alcalimétrique complet) .Cette dureté ne résiste pas à l’ébullition Lorsqu’on évoque la dureté permanente, on calcule la présence de calcium et de magnésium dans l’eau. On parle alors en tH permanent (ou nkH). Cette dureté résiste à l’ébullition La dureté totale ou tH (soit Titre Hydrotimétrique) est la somme des duretés temporaires et permanentes. La dureté totale est un paramètre qui agit directement sur les poissons au niveau de la respiration et des échanges osmotiques, c’est pourquoi il faut la mesurer régulièrement. On trouve dans le commerce des kits qui servent à effectuer facilement ces mesures. Il s’agit d’un liquide réactif à ajouter goutte à goutte dans un échantillon de l’eau. La dureté s’exprime en degrés. J’ai trouvé dans un livre une formule pour calculer le nombre de litres d’eau à 0°f (eau osmosée) à ajouter à votre bac pour l’adoucir pile poil. Rien que de la lire m’a donné la migraine pour l’année ! Sachez toutefois que les poissons que vous achetez ont toutes les chances d’être déjà habitués à une eau plus dure qu’il ne le faut. Par acquis de conscience, vous pouvez remplir une partie de votre aquarium avec une eau minérale (on cite souvent dans les manuels aquariophiles la marque Volvic qui a un tH de 4,3). Une fois par semaine, il faudra changer 10% de l'eau, afin d’assurer la clarté de votre bac. Ne dépassez pas cette quantité au risque de faire varier brutalement les caractéristiques de l’eau, ce qui est très néfaste pour les poissons. Si vous ajoutez de la Volvic à ce moment-là, veillez à la verser goutte à goutte dans le bac, toujours pour ne pas faire varier brusquement les caractéristiques de l’eau.
Le pH, c’est l'acidité d'une eau : une eau est acide lorsque son pH est inférieur à 7, neutre lorsque son pH est égal à 7 et alcaline, ou encore basique si son pH est supérieur à 7. L’échelle du pH va de 0 (acide) à 14 (basique). En aquariophilie d’eau douce (entendez par là " pas d’eau de mer "), le pH doit normalement se situer entre 6 et 7,5; Toutefois, une eau légèrement acide (pH de 6,5 à 6,8) peut s’avérer préférable, afin de freiner la pousse des algues et de stopper la formation de l’amleiac, gaz très nocif pour les poissons. Pour faire varier le pH, plusieurs solutions s’offrent à vous: Des produits chimiques à ajouter dans l’eau permettent d’en élever ou d’en abaisser le pH. Préparez un bidon d’eau et faites-y dissoudre le produit adéquat. Ajoutez alors cette eau modifiée par l’intermédiaire d’un goutte à goutte, ou, en tout cas petit à petit afin de ne pas brusquer l’équilibre de l’ensemble. De la tourbe placée dans le filtre acidifiera l’eau. Le filtrage sur tourbe offre de multiples avantages. L’eau se charge de diverses substances qui se trouvent dans les eaux noires faiblement minéralisées. Elle se colore en brun (acide humique et tannique) et est acidifiée (pH 5,5 à 6,3). Si vous voulez vous lancer dans l’élevage de certaine espèce telles que les néons ou les discus, le filtrage sur tourbe sera nécessaire. On utilise uniquement de la tourbe à usage aquariophile, la tourbe horticole contenant des pesticides et autres cochonneries. On utilise environs 1 litre de tourbe pour 100 litres d’eau et on ne mettra pas de charbon de bois dans le filtre, car celui-ci neutralise les effets de la tourbe.
Les nitrites
Dans des conditions idéales, les excrétions des poissons, les débris organiques (feuilles mortes) sont transformés par les bactéries présente dans l’aquarium, soit en amleium (NH4), sans danger, soit en amleiac (NH3), très toxiques, puis en nitrites. Ces transformations ne s’effectuent qu’en présence d’oxygène, nécessaire aux colonies de bactéries. Les nitrites sont toxiques au-delà de 0,2mg/l, c’est pourquoi il est important d’en contrôler régulièrement la teneur (p. ex., avec Aquatop® Nitritest), surtout le premier mois suivant l’installation de l’aquarium. Si votre eau est stable, changée dans les temps et que le filtre est régulièrement nettoyé (on ne nettoie le filtre qu’une semaine au minimum après avoir changé 1/10 de l’eau du bac, afin de ne pas détruire les bactéries) le taux de nitrites ne devrait, en principe, pas dépasser 0,1mg/l. Dans le cas contraire, un remplacement de 30 à 50% de l’eau s’avèrera obligatoire. Il faudra également ajouter des bactéries pour relancer le cycle de vie.
Les nitrates
Dans le cycle de l’azote, les nitrites sont transformés en nitrates, beaucoup moins toxiques. Les plantes présentes dans le bac en absorbent une bonne partie. Les changements d’eau éliminent le reste. Si vous constatez que votre eau a plus de 50mg/l, (par ex.: avec Nitrat Test NO2 Set de JLB) faites plus régulièrement les changements d’eau (toujours 1/10 du volume total). Ajoutez, le cas échéant, des plantes qui se chargeront d’éliminer une partie de ces nitrates. (virez les plantes chétives et d’aspect malade) Vous trouverez dans le commerce toute une panoplie de potions et de produits à ajouter à votre eau pour l'adoucir, la clarifier, la désinfecter, et que sais-je encore. Mais la meilleure solution reste de conserver à votre eau toute sa qualité et de n'introduire dans votre bac que de l'eau ayant la même qualité que celle qui s'y trouve déjà. Cependant, certains de ces produits vous seront nécessaires. Si l'eau du robinet est fortement chlorée, vous devrez la laisser reposer et y introduire un produit neutralisant (type Tetra Aqua Safe®). Si, après test, votre eau s'avère trop dure, il faudra l'adoucir avec un autre produit. Renseignez-vous auprès de votre revendeur. Une astuce, pour éliminer le maximum de chlore de l'eau du robinet consiste à remplir le bidon de transvasement à l'aide du pommeau de la douche placé assez haut. En traversant un maximum d'air, l'eau se "déchlorera" ainsi beaucoup mieux. En cas de doute sur votre eau, prenez-en un peu dans un petit bocal propre et apportez-la au magasin aquariophile. Le vendeur vous fera volontiers le test complet de votre eau (parfois, une petite participation vous sera demandée, mais c'est trois fois rien!)
Les algues
La présence d'algues permet de déterminer l’état de santé de votre aquarium. Selon le genre d’algues, vous pourrez juger de l’état de propreté, la qualité et la quantité de l’éclairage, la quantité de nourriture à donner aux poissons, etc... Les algues vertes Il est tout à fait normal de constater la présence d’algues vertes dans votre bac. En quantité raisonnable, elles indiquent un éclairage suffisant (elles se nourrissent de la lumière non assimilée par les plantes). Le fait de placer beaucoup de plantes utilisera toute la lumière fournie par votre système d'éclairage. Les algues, privées de cette lumière, disparaîtront peu à peu. C’est pour cela qu’il ne faut pas placer un aquarium devant une source de lumière naturelle : les algues captent cette lumière et se multiplient sur les vitres. Une trop forte présence d’algues vertes indique un éclairage trop important. Pour les combattre, réduisez l’éclairage en temps ou en puissance et maintenez un pH inférieur à 7. En traitement de choc, plongez le bac dans l'obscurité totale durant 3 à 4 jours. Si vos plantes sont recouvertes d’algues vert foncé, vous pouvez en déduire que votre bac est victime d’un excès de nitrates. Les plantes ne poussent plus et meurent peu à peu. Il vous faut alors changer 1/3 de l’eau et vérifier la teneur en fer. Les plantes mortes ou ne se développant plus ne consomment plus de nitrates. Les algues brunes A l’inverse des algues vertes, les algues brunes trahissent un éclairage insuffisant, ainsi qu’une alimentation mal équilibrée (vous nourrissez trop vos poissons) Augmentez la durée de l’éclairage (ne pas dépasser le maximum de 13 ou 14 heures) et, si les algues ne disparaissent pas, augmentez la puissance de l’éclairage. Remplacez 1/3 de l’eau du bac et nourrissez moins vos poissons. Les algues bleues Là aussi, lumière et nourriture sont en cause : trop de l’une comme de l’autre ! En plus, les algues bleues peuvent développer une odeur nauséabonde, alors réagissez: réduction de la lumière et jeûne de quelques jours pour vos poissons (pas de panique, les poissons supportent très bien ce régime). Changez de 1/3 de l’eau du bac et filtrez sur tourbe durant 1 semaine puis sur charbon de bois. Dans tous les cas, un nettoyage régulier des masses filtrantes et du sol et une nourriture adaptée préviendra la formation d'algues.
L'eau idéale pour un aquarium ne sortira pas de votre robinet. Traitée chimiquement pour la rendre consommable, elle est chargée de particule nocives pour les poissons tropicaux. Pour commencer, vous achèterez différents tests pour juger de la qualité de votre eau. Chaque marque propose des tests spécifiques, que ce soit pour mesurer les nitrates, les nitrites, le pH, la dureté, l'amleiac, la teneur en fer, etc... Les plus urgents à acquérir sont les tests de pH et de nitrites. Prévoyez aussi un test de dureté de l'eau. TetraTest Laborett regroupe plusieurs test en un seul emballage. Lorsque vous mettez de l'eau dans votre bac, veillez à la traiter au moyen d'un produit de type Aqua safe de Tera ou Biotopol de JBL, pour éliminer les particules métalliques en suspension. Ces particules proviennent des tuyaux de canalisation et sont nocives pour la faune aquatique. De plus, ces produits neutralisent le chlore contenu dans l'eau. Bien sûr, mieux vaut ajouter à votre bac une eau qui a reposé quelques heures, mais la chose n'est pas toujours facile et les produits commerciaux vous viendront en aide. En cas d'attaque de nitrites, vous devrez agir rapidement au risque de perdre tous vos poissons. le premier mois, testez souvent votre eau pour en évaluer la teneur en nitrites. Si vous constater une attaque, vider 30% de l'eau de votre bac et remplacez-la par une nouvelle eau, dûment traitée à l'Aqua safe. Puis ajoutez des bactéries pour recréer une colonie. Les jours suivants, changez 15 à 20% de l'eau. attendez chaque fois le lendemain pour refaire un test de nitrites. Si vous n'avez pas encore de poissons... ou que tous vos poissons sont morts, attendez que le niveau de nitrites soit convenable pour ajouter des poissons dans votre bac. Mieux: attendez quinze jours. Il existe de médicaments anti-nitrites, mais ils soigneront les effets, non la cause. Si votre eau contient trop de nitrates, les algues risqueront de se développer. Effectuer des changements d'eau plus souvent et rajoutez éventuellement quelques plantes, avides de nitrates. Si votre eau est trop acide ou au contraire trop basique (pH), des produits, généralement des sels à dissoudre, remédieront à ce problème. Ajoutez le médicament sur plusieurs jours, pour ne pas brusquer le cycle de votre aquarium. En effet, ces traitement agissent lentement et leur action continue dans le temps. L'idéal est de prélever un bidon d'eau de l'aquarium, d'y faire dissoudre le produit et de réinjecter l'eau dans l'aquarium au moyen d'un goutte à goutte. Le lendemain ou le surlendemain, testez à nouveau le pH et, au besoin, recommencez l'opération.
Le Filtre
Si vous ne filtrez pas votre eau, elle va stagner et se charger de toutes les impuretés possibles et imaginables. Le filtre va aspirer l'eau et retenir ces impuretés, tout en créant un flux et un mouvement de l'eau, ce qui l'empêchera de se transformer en étang nauséabond. Pour les petits bacs, il existe des filtres que l'on place directement dans l'aquarium et qu'il faut nettoyer régulièrement. Pour un bac plus imposant, la solution du filtre externe est meilleure: sa plus grande capacité permet un filtrage plus important ...Et il faut aussi le nettoyer! Le filtre extérieur sera rempli de matières plus ou moins filtrantes, en couches successives, du plus grossier au plus fin. On peut en outre y ajouter de la tourbe spéciale, pour réguler le pH de l'eau, du charbon de bois pour éclaircir et purifier l'eau (P.ex., après un traitement médicamenteux). De plus, les couches successives permettent aux colonies de bactéries de mieux survivre et se multiplier, assurant par là même la survie et la santé de votre bac. Cliquez sur l'image pour en avoir un agrandissement. Un petit bac ne nécessitera pas un si gros filtre. Vous trouverez dans le commerce de petits filtres suffisamment puissants pour votre bac. Il faudra cependant le nettoyer plus souvent. Ce genre de petit filtre convient parfaitement pour un bac de 100 litres. Il peut véhiculer jusqu'à 200 litres/heure, ce qui est largement suffisant. La masse filtrante est composée simplement d'une mousse synthétique qu'il faudra nettoyer régulièrement et remplacer de temps à autre.
La pompe à air
Afin d'oxygéner l'eau, vous aurez recours à une petite pompe qui débitera de l'air dans votre aquarium. Vous y brancherez un tuyau spécial, terminé par un bloc en matière poreuse ( on appelle ça un sucre). L'air passera par l'eau du bac en un joli filet de bulles et, indépendamment de l'effet décoratif, l'eau sera chargée d'oxygène, nécessaire aux poissons comme aux plantes. Un conseil: ne lésinez pas sur la qualité de la pompe car certaines sont aussi bruyantes qu'un DC10 au décollage, et vous aurez très vite envie de peler votre mari à la lame de rasoir! Personnellement, j'ai résolu le problème du bruit en vissant un petit crochet dans le meuble de soutien de l'aquarium et sur lequel j'ai suspendu la pompe. Pas de frottement, donc pas de bruit. Pas folle, la guêpe! Munissez le tuyau d'un arrêt de gouttes. Il s'agit d'un petit tube que l'on place sur le tuyau. L'air peut aisément passer dans un sens (pompe ->eau) mais est bloqué dans l'autre sens (eau -> pompe). Si, en nettoyant le bac vous retirez le tuyau de la pompe à air, vous ne risquez pas de voir votre aquarium se vider goutte à goutte pas le tuyau, ce qui, hélas, m'est arrivé un jour!
Le chauffage
Puisque notre but est d'accueillir des poissons tropicaux, sachez encore que l'eau doit être chauffée entre 26° et 30°, selon la race des poissons que l'on adopte. Vous installerez donc un chauffage qui s'enclenche automatiquement lorsque la température de l'eau baisse. Il se fixe à la paroi de l'aquarium à l'aide de bêtes ventouses et une petite lumière vous indiquera s'il est ou non en train de chauffer. Un petit thermomètre placé dans le bac vous indiquera en permanence la température de l'eau. A vous de régler votre chauffage pour obtenir une température stable (entre 26 et 28°). Vous effectuerez ces tests lors de la mise en route de votre bac. Ces chauffages se vendent en plusieurs tailles, selon le volume d'eau à chauffer. Renseignez-vous. L'éclairage Il existe plusieurs type d'éclairage (néons, halogène, mercure) mais nous ne retiendront ici que l'éclairage aux tubes néons qui est le plus pratique et le plus usité. On compte: 1 W pour 4 litres d'eau pour obtenir un éclairage faible 1 W pour 3 litres d'eau pour obtenir un éclairage moyen 1 W pour 2 litres d'eau pour obtenir un éclairage fort.
P. du tube |
Éclairage pour : |
Éclairage pour : |
Éclairage pour : |
14 W |
55 litres |
40 litres |
28 litres |
15 W |
60 litres |
45 litres |
30 litres |
20 W |
80 litres |
60 litres |
40 litres |
25 W |
100 litres |
75 litres |
50 litres |
30 W |
120 litres |
90 litres |
60 litres |
40 W |
160 litres |
120 litres |
80 litres |
65 W |
250 litres |
200 litres |
120 litres |
Ainsi, par exemple, deux tubes de 20 W donneront un éclairage moyen pour un bac de 120 litres [20 Watts x 2] x 3 soit 40 Watts x 3 soit 120 litres Enfin, sachez que tous les tubes n'ont pas les mêmes caractéristiques d'éclairage. Le Sylvania Grolux donne une lumière un peu rosée qui favorise la croissance des plantes, Les tubes dits "Blancs chauds" donnent un bon rendu des couleurs et les tubes "Lumière du jour" se rapprochent plus de la lumière solaire. Si votre galerie dispose de deux tubes, pourquoi ne pas y placer un "lumière du jour et un "Grolux"? Poissons et plantes ne s'en porteront que mieux! Durée d'éclairage. Sous les tropiques (lieu d'où viennent vos plantes et vos poissons) la durée du jour est d'environs 11 à 13 heures. Il faudrait essayer de restituer cette fourchette. Cependant, vous serez devant votre aquarium surtout le soir, après avoir trimé comme une forcenée toute la journée et vous aimeriez bien voir votre bac éclairé une partie de la soirée (après tout, c'est pour ça que vous l'avez fait, non?).
Vous pourriez, par exemple l'allumer vers 10 heures du matin et le laisser allumé jusque vers 22 heures. Vous pouvez acheter (eh oui, encore!) une petite horloge à commande automatique que l'on branche sur la prise de courant et qui se chargera de l'allumage et de l'arrêt de votre aquarium. Et prévoyez aussi une petite lampe très faible à allumer parfois la nuit pour observer le comportement nocturne de vos pensionnaires! Les tubes néons baissent en intensité après un certain laps de temps, aussi songez à les changer de temps en temps (environ tous les six mois) mais si vous possédez deux tubes, n'en changez qu'un à la fois.
Sans le corail, un animal bien étrange, nous n’aurions pas le plaisir d’admirer la Grande Barrière de corail australienne ou la barrière de Belize dans les Caraïbes. De même, un atoll qui est un anneau de récifs coralliens n'existe que grâce au corail.
Toutes ces merveilles qui rendent nos fonds marins si variés et colorés sont actuellement en grand danger.
1 - Qu’est ce qu’un récif de corail ?
Les récifs coralliens sont des structures résistantes, bâties à partir des débris des petits organismes marins. La majeure partie d’un récif corallien est composée d’un bloc calcaire provenant du squelette et des fragments de coquilles des animaux morts ayant vécu sur le récif.
Exemple : La grande barrière de corail en Australie.
Une faune, très diversifiée, vit dans la couche superficielle du récif. Quand ces animaux meurent, leurs squelettes et débris solides vont consolider le socle et participer à la croissance du récif.
2 - La formation des récifs
Les organismes bâtisseurs de récifs sont les coraux durs. Les constructeurs de récifs sécrètent un squelette sous forme d’aragonite, un minéral contenant 98%à 99% de carbonate de calcium.
Le jeune polype produit une base calcaire, sorte de calice servant de fondation. Les coraux forment, en s’accumulant, de vastes ensembles : les récifs.
D’autres animaux participent à l’édification comme les mollusques. Les poissons qui broutent la surface du récif produisent le sable qui vient combler les interstices. Le tout est cimenté par des algues et des bryozoaires qui donnent au récif sa solidité.
Les récifs ne peuvent pas se former n’importe où. La salinité, la température, la limpidité, l’oxygénation et la luminosité de l’eau doivent remplir certaines conditions.
Ainsi, la teneur en sel de l’eau doit être inférieure à 35% (Mer Baltique, Mer Noire). Cependant, certains coraux sont très à l’aise dans les 40% de la Mer Rouge. La température ambiante idéale et de 25 à 29°C et ne doit pas en tout cas descendre en dessous de 18°C.
La limpidité de l’eau est importante car d’elle dépend l’éclairage solaire indispensable aux zooxanthelles. Ce sont des algues qui vivent en symbiose avec ces coraux. Elles pullulent dans leurs tissus. Elles transforment par photosynthèse le dioxyde de carbone produit par la respiration des polypes. Ces algues fournissent à leurs hôtes leur oxygène et une partie de leur alimentation. C’est ainsi que les coraux élaborent le carbonate de calcium dont est fait leur squelette. Les algues sont donc indispensables à la croissance et à la réparation des coraux.
De ce fait, on ne rencontre les récifs coralliens que dans les eaux claires. De plus, ces récifs ne se trouvent jamais en profondeur, généralement pas au-delà de 30 m, très rarement jusqu’à 50 m.
3 - les différents types de récifs
Darwin a classé les récifs en trois types :
Récif frangeant
Récif-barrière
Atoll
Le récif frangeant se forme parallèlement à la côte, entre 50 à 500 m au large. Ce récif prolonge donc le littoral d’une terre ou d’une île tropicale. C’est le plus répandu des récifs.
La crête récifale est l’endroit où déferlent les vagues. A l’avant de cette crête se développent des éperons séparés par des brèches. C’est dans cette zone que la vie se développe le plus activement.
Le récif-barrière se forme à de 1 à 5 Km du littoral. Il se développe généralement sur les côtes orientales des continents en raison des courants chauds. C’est donc un cordon corallien parallèle au rivage dont il est séparé par un lagon.
Les plus grands récifs barrières sont ceux de la Grande barrière australienne et ceux de la barrière de Belize dans les Caraïbes. Il en existe également de plus petits autour de certaines îles volcaniques.
L’atoll est un anneau de récifs coralliens ceinturant un lagon peu profond. Ces récifs circulaires se situent en plein océan. Leur formation serait due à l’action combinée d’une letée des eaux et à l’enfoncement de l’île. L’atoll n’apparaît que lorsque le sommet du volcan est totalement submergé.
Les atolls sont nombreux dans le Pacifique et l’Océan Indien, notamment aux Maldives.
Immense barrière, ce récif couvre une surface de 230 000 Km² et s’étend sur 2 300 Km, à l’est de l’Australie, le long de la côte du Queensland.
Les récifs représentent une bande de 20 Km de large. Il y a des dizaines de milliers d’années que les coraux ont commencé à s’y accumuler. La Grande Barrière est la plus grande construction érigée par des êtres vivants.
La Grande Barrière de corail change chaque jour. La partie émergée des récifs meurt, celle immergée continue sa progression. Masse d’environ 2 900 récifs, englobant 300 îles, elle offre un spectacle sous-marin extraordinaire. Des formes de vies incroyablement variées y résident : herbes aquatiques, éponges, mollusques, tortues, d’innombrables poissons aux couleurs éclatantes qui se mêlent à toutes sortes de coraux. By Stuangravy Les baleines des mers australes et les tortues marines apprécient la protection de ces reliefs et viennent y donner naissance. Depuis 1981, la Grande Barrière est inscrite au nombre des sites naturels patrimoines de l’humanité.
4 - Les récifs menacés
Si l’activité humaine constitue une menace évidente, les récifs sont soumis à d’autres agressions. La vie dans les récifs n’est pas un long fleuve tranquille. L’harleie ne règne pas toujours dans cet univers où on lutte pour la vie.
L’étoile noire ou couronne d'épines est une étoile de mer, mangeuse de corail. L’Acanthaster planci opère en groupe et peut détruire un récif entier. Cette étoile de mer porte jusqu’à 17 bras couverts d’épines venimeuses. Elle dissout les polypes du corail grâce à des sucs digestifs et s’en nourrit par succion.
Une seule étoile détruit 6 m² de récif par an. Les attaques sont collectives. On a trouvé dans le Pacifique jusqu’à 20 000 Acanthaster sur une bande de 2 Km. Sa recrudescence serait en partie due à l’augmentation des eaux usées côtières qui favorisent son développement.
De nombreux gastéropodes nichent sur les coraux, broutant les polypes dès qu’ils sortent. D’autres animaux, vers et crustacés, perforent le squelette des coraux, affaiblissant la structure toute entière. Parmi les poissons, le poisson-perroquet est le pire ennemi des coraux. Sa puissante mâchoire racle le squelette du corail en quête d’algues vertes.
Les gros poissons-coffres arrachent également des fragments de squelette avec leurs dents. Enfin, les poissons-papillons s’attaquent aux tentacules des coraux dès qu’ils se déploient. Les récifs coralliens sont fragiles et particulièrement sensibles à l’activité humaine. On déplore actuellement la destruction de 20% des récifs coralliens. Si rien n’est fait rapidement, c’est 40% de ces merveilles qui disparaîtront dans moins de 30 ans.
Certains récifs souffrent de la surpêche et de prélèvements inconsidérés. Ils sont les victimes de la pollution des eaux du monde entier et le tourisme grandissant sur les côtes n’arrange rien car cela a augmenté considérablement le rejet des eaux usées. Le réchauffement de la planète constitue un autre danger. Quand la température de l’eau s’élève, les polypes coralliens réagissent en expulsant les algues avec lesquels ils vivent en symbiose. Ce rejet provoque leur blanchiment. Ce phénomène se produit chaque fois que la température des eaux atteint 31°C. Même si on arrive à diminuer l’effet de serre, le siècle à venir va être un cap très difficile pour les coraux.
Les algues sont des êtres vivants capables de photosynthèse dont le cycle de vie se déroule généralement en milieu aquatique. Elles constituent une part très importante de la biodiversité, et une des bases des réseaux trophiques des milieux aquatiques d'eaux douces, saumâtres et marines. Elles sont aussi utilisées dans l'alimentation humaine, par l'agriculture et par l'industrie.
Les algues ne constituent pas un groupe évolutif unique, mais désignent toute une série d'organismes pouvant appartenir à des groupes phylogénétiques très différents[1].
L'étude des algues s'appelle la phycologie (le terme d'algologie est parfois utilisé mais il désigne également la branche de la médecine qui traite de la douleur).
Differents types d'algues
Les principaux groupes phylogénétiques d'algues sont :
Diatomées : organismes unicellulaires de la famille des protistes, caractérisées par une coque en silice d'une sculpture souvent belle et complexe. La plupart des diatomées existent séparément, bien que certaines se joignent en colonies. Elles sont généralement jaunâtres ou brunâtres, et sont trouvées dans les eaux salées et les eaux douces, dans les sols humides, et sur la surface humide des plantes. Les diatomées marines et d'eau douce apparaissent en grande abondance au début de l'année en tant qu'élément du phénomène connu sous le nom de spring bloom, qui se produit en raison de la disponibilité de la lumière et des nutriments (régénérés de l'hiver). Elles se reproduisent de manière asexuée par division cellulaire. Lorsque les diatomées aquatiques meurent, elles tombent dans le fond, et les coques n'étant pas sujettes au pourrissement, se rassemblent en boue et éventuellement forment le matériel connu sous le nom de terre diatomée. Les diatomées peuvent se produire sous forme plus compacte en tant que roche molle, crayeuse, légère, appelée diatomite. La diatomite est utilisée comme matériel isolant contre la chaleur et le bruit, dans la fabrication de dynamite et d'autres explosifs, et pour des filtres, des abrasifs, et des produits similaires.
Chlorophytum : division de la famille des protistes comprenant l'organisme photosynthétique couramment appelé algue verte. Les diverses espèces peuvent être des unicellulaires, des multicellulaires, des syncytium (ayant plus d'un noyau dans la cellule), ou des colonies. Les chlorophytum sont plutôt aquatiques ou marins, un petite quantité est terrestre, se produisant dans les sols humides, sur les troncs des arbres, sur les roches humides et dans les congères. Diverses espèces sont hautement spécialisées.
Euglenophyta : petit embranchement de la famille des protistes, composé principalement d'algues aquatiques unicellulaires. Certains euglénoïdes contiennent des chloroplastes avec des pigments photosynthétiques; d'autres sont hétérotrophes et peuvent ingérer ou absorber leur nourriture. La reproduction se produit par division cellulaire longitudinale. La plupart vit dans l'eau douce. Le genre le plus caractéristique est l'Euglena, courant dans les étangs et les piscines, spécialement lorsque l'eau a été polluée par écoulement depuis des champs ou des pelouses sur lesquels des engrais ont été utilisés. Il existe environ 1000 espèces d'euglénoïdes.
Dinoflagellés : grand groupe des protistes flagellés. Certaines espèces sont hétérotrophes, mais beaucoup sont des organismes photosynthétiques contenant de la chlorophylle. Divers autres pigments peuvent masquer le vert de ces chlorophylles. D'autres espèces sont des endosymbiontes d'animaux marins et de protozoaires, et jouent un rôle important dans la biologie des récifs coralliens. D'autres dinoflagellés sont des prédateurs sans couleurs sur d'autres protozoaires, et certains forment des parasites. La reproduction de la plupart des dinoflagellés est asexuée, par une simple division des cellules suivant la mitose. Les dinoflagellés sont d'importants constituants du plancton, et ainsi une source première importante de nourriture dans les océans plus chauds. Beaucoup de formes sont phosphorescentes; ils sont énormément responsable de la phosphorescence la nuit dans les mers tropicales. Il existe approximativement 2000 espèces de dinoflagellés.
Chrysophyte : grand groupe d'algues eucaryotes couramment appelées algues dorées, trouvées principalement dans l'eau douce. A l'origine, elles ont été prises pour inclure toutes les formes exceptées les diatomées et les algues brunes multicellulaires, mais depuis elles ont été divisées en divers groupes basés sur la pigmentation et la structure cellulaire. Pour beaucoup de chrysophytes, les parois des cellules sont composées de cellulose avec de grandes quantités de silice. Autrefois classées parmi les plantes, elles contiennent les pigments photosynthétiques de chlorophylle a et c. Sous certaines circonstances, elles se reproduiront de manière sexuée, mais la forme courante de la reproduction est la division cellulaire.
Phaeocystis : embranchement de la famille des protistes comprenant les organismes couramment appelés les algues brunes. Beaucoup des algues marines sont des membres des phaeocystis. Comme les chrysophytes, les algues brunes ont leur couleur de la présence, dans les chloroplastes des cellules, de plusieurs colorants brunâtres de caroténoïde. Avec seulement de faibles exceptions, les algues brunes sont marines, se développant dans les océans froids du monde, beaucoup dans les zones de marée, où elles sont soumises à un bon stress par l'action des vagues; d'autres se développent dans les eaux profondes. Il existe approximativement 1500 espèces de phaeocystis.
Rhodophycées : embranchement d'algue de la famille des protistes constituées d'organismes photosynthétiques couramment connus comme algues rouges. Les membres de la division ont une couleur caractéristique rouge claire ou violette due aux pigments protéiques appelés phycobilines. La plupart des algues marines appartiennent à ce groupe. Bien que les algues rouges soient trouvées dans tous les océans, elles sont plus communes dans les climats tropicaux, où elles peuvent se produire à de plus grandes profondeurs que les autres organismes photosynthétiques. La plupart des algues coralliennes, qui sécrètent du carbonate de calcium et jouent un rôle majeur dans la construction de récifs. Les algues rouges sont des parties traditionnelles de la cuisine orientale. Il existe 4000 espèces marines connues d'algues rouges; peu d'espèces se produisent dans l'eau douce.
Cyanobactérie : embranchement de bactéries aquatiques procaryotes obtiennent leurs énergies par la photosynthèse. Elles sont souvent référées aux algues vertes, quoiqu'on sache maintenant qu'elles ne sont liées à aucun autres groupes d'algues, qui sont tous des eucaryotes. Les cyanobactéries peuvent être de structure cellulaire simple ou colonial. En fonction des espèces et des conditions environnementales, les colonies peuvent former des filaments ou des feuilles. En dépit de leur nom, les différences espèces peuvent être rouges, brunes ou jaunes; on dit que les fleurs d'eau (masses denses sur la surface des plans d'eau) des espèces rouges donnent à la Mer Rouge son nom. Il existe deux principales sortes de pigmentation. La plupart des cyanobactéries contiennent de la chlorophylle a, ensemble avec divers protéines appelées phycobilines, qui donne aux cellules une couleur typiquement verte à brunâtre. Quelques genres, cependant, manquent de phycobilines et ont la chlorophylle b aussi bien que a, leur donnant une couleur vert claire. Contrairement aux bactéries, qui sont des décomposeurs hétérotrophes des déchets et des corps d'autres organismes, les cyanobactéries contiennent le pigment vert de la chlorophylle (aussi bien que les autres pigments), qui piège l'énergie du soleil et permet à ces organismes de procéder à la photosynthèse. Les cyanobactéries sont ainsi des producteurs auto-trophiques de leur propre nourriture à partir de matières premières simples. Les cyanobactéries fixant l'azote ont seulement besoin d'azote et de dioxyde de carbone pour vivre: elles sont capables de fixer le gaz d'azote, qui ne peut être absorbé par les plantes, par l'amleiaque (NH3), les nitrites (NO2) ou les nitrates (NO3), qui peut être absorbé par les plantes et être converti en protéines et acides nucléiques. Les cyanobactéries sont trouvées dans presque tous les habitats imaginables, des océans à l'eau douce. Les cyanobactéries produisent les composés responsables des odeurs terreuses que nous détectons dans le sol et dans certains plans d'eau. La boue verdâtre sur le côté de vos pots de fleurs, sur le mur de votre maison ou sur le tronc des grands arbres est plus susceptible d'être des cyanobactéries plutôt qu'autre chose. Les cyanobactéries ont même été trouvées sur la fourrure des ours polaires, auxquels elles donnent une teinte verdâtre. En bref, les cyanobactéries n'ont aucun habitat parce que vous pouvez les trouver partout dans le monde.
Le monde des abysses :
Voici un petit descriptif du pourquoi je fais un compte-rendu sur les Abysses. Tout d'abord, c'est une extraordinaire vie qui existe dans les entrailles de notre Terre.
Cette vie se développe jusqu'aux profondeurs les plus extrêmes de nos océans et sous les formes les plus surprenantes. Nous allons pouvoir admirer les rares photos de ces créatures inconnues de nombreuses personnes.
On pourrait se demander si ces créatures ne sont pas tirés de films de science fiction même, mais la réalité repousse les frontières de notre savoir et laissent sans voix devant la diversité de la vie sur Terre.
"L’aquarium d’eau de mer" est en fait une dénomination qui regroupe plusieurs méthodes de maintenance d’animaux marins variés. Ces méthodes sont de complexité varié et vous pourrez les choisir en essayant d’accorder vos désirs, votre disponibilité, votre budget et votre motivation à apprendre. Par ordre de complexité et souvent de budget, voici dans les grandes lignes les types d’aquariums marins que vous pourrez trouver :
1 - L’aquarium de poissons seuls :
Entretien journalier : 10mn
Entretien hebdomadaire 10mn
Entretien mensuel : 45mn
Budget achat : 3 euros / litre
Coût d’entretien moyen mensuel : 0.06 euros / litre
Coût moyen indicatif d’un poisson marin: 40 euros
Longévité moyenne indicative d’un poisson marin
maintenu dans de bonnes conditions : 10 ans
Note : Les chiffres sont indicatifs et non exacts.
A savoir : les gros volumes sont plus stables que les petits (en dessous de 200 litres les techniques sont plus pointues).
Cet aquarium est le plus simple à mettre en place et le moins cher car ne requiert pas trop de matériels spécifiques. C’est le type d’aquarium qui a été longtemps le plus répandu dans le domaine marin. Typiquement il est fait d’un décor en roches calcaires, souvent des squelettes de coraux morts, d’une couche de sable et bien entendu de poissons marins la plupart du temps tropicaux. Ces poissons sont très colorés et donc très appréciés. Vous ne pouvez pas mettre n’importe quelle espèce dans cet aquarium en fonction de la taille de ce dernier mais également en fonction des autres espèces déjà présentes. Il faut un minimum de connaissances sur les poissons que vous allez introduire comme leur taille maxi, leur comportement envers les espèces déjà présentes etc. Vous trouverez tout ce dont vous avez besoin dans les fiches poissons ici même.
Technique de maintenance : Méthode sur filtre semi-humide
2 - L’aquarium récifal à dominance de coraux dits "mous"
Entretien journalier : 20mn
Entretien hebdomadaire : 20mn
Entretien mensuel : 45mn
Budget achat : 3.8 euros / litre
Coût d’entretien moyen mensuel : 0.09 euros / litre
Coût moyen indicatif d’une colonie corallienne : 45 euros
Coût moyen indicatif d’une bouture : 15/20 euros
Longévité moyenne indicative d’un corail mou
maintenu dans de bonnes conditions : infinie
Note : Les chiffres sont indicatifs et non exacts.
A savoir : les gros volumes sont plus stables que les petits (en dessous de 200 litres les techniques sont plus pointues). L’aquarium récifal est l’aquarium marin actuellement en pleine expansion : l’évolution des techniques et une meilleure compréhension de ce qui se passe sur un récif corallien nous permet aujourd’hui de pouvoir maintenir en captivité dans des aquariums à circuit fermé des animaux que nous ne pouvions même pas tenir quelques semaines auparavant. Ces animaux sont majoritairement des invertébrés et en particulier le corail. Les coraux, contrairement à leur apparence, sont des animaux et non des plantes (lire l’article de Gérard Vernier sur les coraux). La famille des coraux peut être grossièrement divisée en deux : les coraux mous et les coraux durs. Le type d’aquarium adapté pour les deux familles n’est pas le même : les coraux mous sont en général moins exigeants que les coraux durs, donc moins de matériel nécessaire et moins coûteux ainsi que moins d’attention sur la qualité de l’eau. Les coraux mous sont des coraux dépourvus de squelette calcaire et de ce fait on un aspect souple et ondulant dans le courant. La variété des couleurs est cependant limitée. A ne pas négliger : la possibilité de bouturer les coraux et donc de se les procurer à moindre coût chez des particuliers ou dans les magasins pratiquant le bouturage. Des poissons peuvent cohabiter avec les coraux mous à condition de se renseigner sur les types d’espèces (de poissons) qui leur sont compatibles. D’autres invertébrés peuvent également y être ajoutés (voire obligatoires) comme des crevettes, oursins, étoiles de mer etc.
Techniques de maintenance :
Méthode Berlinoise (la plus répandue)
Méthode Jaubert
Méthode du DSB (lit de sable épais)
Méthode Dr Adey
Matériel non nécessaire : réacteur à calcaire, éclairage HQI.
3 - L’aquarium récifal à dominance de coraux dits "durs"
Entretien journalier : 20mn
Entretien hebdomadaire : 20mn
Entretien mensuel : 45mn
Budget achat : 4.8 euros / litre
Coût d’entretien moyen mensuel : 0.14 euros / litre
Coût moyen indicatif d’une colonie corallienne : 90/100 euros
Coût moyen indicatif d’une bouture : 15/50 euros
Longévité moyenne indicative d’un corail dur
maintenu dans de bonnes conditions : infinie
Note : Les chiffres sont indicatifs et non exacts. A savoir : les gros volumes sont plus stables que les petits (en dessous de 200 litres les techniques sont plus pointues).
Ce type d’aquarium est le type le plus complexe dans sa maintenance. Les coraux durs, en particuliers les branchus et plus généralement ceux dits à petits polypes (sps), sont très sensibles à la composition de l’eau et à l’éclairage. Ce qui oblige à posséder certains matériels en plus. L’éclairage doit obligatoirement être composé de lampes à halogénures métalliques (HQI), ce qui a un coût supplémentaire par rapport à un éclairage par tubes fluorescents (néons) aussi bien au niveau de l’achat qu’au niveau de la consommation électrique. Un aquarium récifal composé de coraux durs a un aspect qui peut être très coloré mais également très figé. Des poissons peuvent cohabiter avec les coraux durs à condition de se renseigner sur les types d’espèces (de poissons) qui leur sont compatibles. D’autres invertébrés peuvent également y être ajoutés (voire obligatoires) comme des crevettes, oursins, étoiles de mer etc. A ne pas négliger : la possibilité de bouturer les coraux et donc de se les procurer à moindre coût chez des particuliers ou dans les magasins pratiquant le bouturage.
Techniques de maintenance :
Méthode Berlinoise (la plus répandue)
Méthode Jaubert
Méthode du DSB (lit de sable épais)
Méthode Dr Adey
Matériel non nécessaire : réacteur à calcaire, éclairage HQI.
4 - Conclusion
Avec ce descriptif vous pouvez commencer à orienter votre choix. Ensuite il restera un apprentissage par lequel vous devrez obligatoirement passer, avant de commencer. Conseil : prévoyez deux ou trois mois minimum avec une lecture régulière quotidienne d’ouvrages ou sur Reefguardian avant de vous lancer et avant même de commencer à acheter quoi que ce soit. Sur le site vous trouverez absolument toute l’information dont vous avez besoin pour vous lancer dans l’aquariophilie marine. Consultez les articles sur les techniques de maintenance puis sur la phase de démarrage. N’hésitez pas ensuite à aller sur le forum et exposer votre projet à la communauté plus expérimentée pour demander un avis. Tout en sachant que beaucoup de choses restent à découvrir mais qu’en appliquant les règles de base on arrive à maintenir ce type d’aquarium.
Le mélange proposé ici n'est pas le seul moyen de faire soi-même un bon engrais pour aquarium, mais c'est une possibilité parmi d'autres. Il a cependant la particularité de pouvoir être utilisé dans tous les aquariums sans risque, puisqu'il ne contient ni nitrates ni phosphates. De plus toute la démarche qui a conduit à l'élaboration de cet engrais est expliqué en détail, et les expériences qui ont permis de valider l'efficacité du produit son illustrée en photos. Donc pour les sceptiques (que je comprends) il y a tous les arguments qui vous permettent de vous faire votre propre opinion et y ajouter éventuellement quelques modifications.
Les besoins des plantes et le rôle des différents éléments fertilisants :
Les plantes aquatiques, comme toutes les plantes, ont besoin d'un certains nombre d'éléments pour pouvoir vivre, c'est à dire respirer, se nourrir et grandir. Pour la respiration, elles utilisent comme nous l'oxygène et les sucres qui fournissent de l'énergie. Pour la nourriture, c'est un peu différent. Plutôt que de la récupérer sous forme organique et la digérer comme nous faisons, les plantes fabriquent eux même leurs sucres et prélèvent des minéraux dans le mileu. Pour fabriquer leur sucres elles utilisent l'énergie lumineuse et le CO2, c'est la photosynthèse.Quant à la croissance, on peut distinguer deux phases : la multiplication (mérèse) et l'allongement (auxèse). Il leur faut pour la multiplication (au niveau des bourgeons) un certains nombres d'éléments pour construire de nouvelles cellules, puis pour l'allongement il faut une certaine quantité d'ions qui, dans les cellules, permettent de créer une pression qui les fait grandir (pression de turgescence). Et dans chaque cas on se doute bien que si il manque un élément ça pose un gros problème de croissance, de multiplication, etc Les éléments principaux dont la plante à besoin sont le carbone C, l'hydrogène H, l'oxygène O, l'azote N, le phosphore P, le potassium K, le Magnésium Mg, le Calcium Ca ainsi que d'autres éléments en plus petites quantités appelés oligo-éléments : Fer, Cuivre, Zinc, Manganèse, Molybdène, etc Le carbone (issu du CO2) ainsi que l'hydrogène et l'oxygène sont prélevés dans les gaz dissous dans l'eau de l'aquarium (et les molécules d'eau elles-mêmes). Ces gaz se dissolvent dans l'eau à partir de notre atmosphère, il n'est donc pas indispensable d'en ajouter. De même Magnésium et Calcium sont apportés par les changements d'eau, et ce d'autant plus que l'eau neuve est dure. Mais les autres éléments doit être ajoutés au fur et à mesure qu'ils sont utilisés, sinon la plante finit par en manquer et dépérit.
Les éléments qui doivent donc être ajoutés sont les suivants : Nitrates, Phosphates, Potassium, Fer, Cuivre, Molybdène, Zinc, Manganèse.
Les nitrates et phosphates sont naturellement présent dans l'eau de l'aquarium car sont produits par les poissons, c'est d'ailleurs ce qu'on appelle "pollution organique". Toutefois certains ajoutent ces éléments, soit par négligeance, soit volontairement. Ceux qui l'ajoutent le font pour compenser un manque de nitrates, ce qui est relativement rare, seulement en cas de population très faible ou nulle (bac hollandais). Mais dans la très très très large majorité des aquarium il n'est pas nécesaire d'ajouter de nitrates et phosphates, il n'y en a d'ailleurs pas dans les engrais du commerce aquariophile.
Les autres éléments ne sont pas produits par les poissons, et doivent être ajouté dans de bonnes proportions. Les éléments à ajouter par notre engrais seront donc les suivants :
Potassium (K)
Fer (Fe)
Cuivre (Cu)
Molybdène (Mo)
Zinc (Zn)
Manganèse (Mn) La composition globale du mélange et les produits qui peuvent permettre de le réaliser
Pour la composition du mélange, je me suis basé sur les compositions des engrais aquariophiles et notamment les engrais Dupla qui sont séparés en plusieurs produits : comprimés, apport ferrique et oligo éléments.
D'après tout ceci j'ai donc pu en déduire qu'on pouvait séparer l'engrais en plusieurs types :
apport de Fer
apport d'autres oligo éléments (Cu, Zn,etc)
apport de minéraux (K,Mg) Le fer jouant un grand rôle il est préférable de le doser séparément, de même pour les minéraux. Restait donc à trouver séparément une source de fer , une source de potassium et magnésium, et une solution qui n'apporte que les oligo éléments.
Il existe de nombreux engrais contenant des oligo éléments, mais il m'en fallait un avec les oligo éléments dans de bonnes proportions. J'ai donc dressé un tableau des proportions en oligoéléments (et minéraux) des engrais aquariophiles de manière à savoir dans quelles proportions ceux-ci devaient se trouver.
On remarque avant tout une assez grande hétérogénéité, avec une étonnante grande quantité de cuivre dans le Tropica Mastergrow, de Bore dans le Dupla,etc Cependant globalement on a :
Mn et Bo en majorité
Mo en minorité
Cu et Zn variable
J'ai comparé ces proportions aux engrais plus ou moins adaptés que j'ai trouvé, à savoir Bio essential, Algo (NPK 2.1.2) et Pokon reverdissant. Même si ces trois engrais sont à peu près dans de bonnes proportions, chacun a un(des) défauts :
Bio essential est plus couteux et plus difficile à se procurer
Pokon contient beaucoup de cuivre (mais tropica mastergrow aussi et l'expérience a prouvé que ce n'était pas grave).
L'algo 2.1.2 contient des Nitrates, donc ne convient qu'à certains aquariums peu peuplés ou très densément plantés. De plus il ne contient pas de Molybdène du tout, il y a risque de carence.
Comme source d'oligo éléments c'est donc le pokon qui sera utilisé mais le Bio essential convient aussi.
Pour le Fer sera retenu un anti-chlorose en poudre, pas cher (moins de 5euros), Fer chélaté par EDTA et contient aussi du magnésium.
Remarque : ici j'ai choisi un anti-chlorose contenant du magnésium car un apport est probablement nécessaire dans le bac, en effet je n'utiliseque de l'eau de pluie ou osmosée, très douces. - j'ai utilisé du Ferchélaté par EDTA et ça a marché car le pH est proche de 7 et l'engrais ajouté régulièrement. En pH plus élevé ou pour des distributions d'engrais moins régulière, le Fer chélaté par EDDHA est stable plus longtemps, mais pas mesurable par beaucoup de tests aquariophiles...
Pour le potassium la solution la moins cher est le permanganate de potassium (KMnO4) vendu en pharmacie sous forme de sachets à 30 centimes. Pour ceux qui ne changent pas l'eau toutes les semaines, pour éviter l'accumulation de manganèse on pourra préférer K2SO4, ou alterner les deux, l'essentiel étant qu'on ajoute du potassium K dans la bonne quantité.
Nous avons donc à nous procurer les produits suivants :
source de Fer => tout anti-chlorose en poudre si Fer chélaté par EDTA ou EDDHA et pas de NPK ni oligo éléments
source de Potassium => permanganate de potassium ou sulfate de potassium
source d'oligo éléments => Pokon reverdissant sans NPK, ou Bio essential au choix
Protocole et dosages|
Tout d'abord, il faut préparer les trois produits de manière à pouvoir les réutiliser et les doser facilement (difficile d'introduire 1mg de poudre par semaine...)
Préparation :
Pokon : il peut-être utilisé tel quel ou dilué pour les bacs de petit volume
Permanganate : on dissout la poudre dans un volume connu, le plus simple est de dissoudre un sachet de 1g dans 1L, ainsi on a un mélange à 1g/ L.
Anti-chlorose : on dissout la poudre dans un plus ou moins grand volume selon les besoins, par exemple si il contient 5% de Fer, on dissous 100g dans un litre pour avoir 5%x100g=5g de Fer par Litre
Il est important de noter tout ceci pour pouvoir ensuite déterminer quel volume de chaque solution ajouter.
Dosage :
Pokon : je n'ai pas refait les calculs qui ont déjà été fait par d'autres et expérimenté par beaucoup d'autres, la dose utilisé sera 0.3mL de Pokon pur pour 100L par semaine (par exemple on dilue par trois et ainsi il est plus facile de doser 1mLpar semaine)
Permanganate : les doses de potassium varient d'un engrais à l'autre, je teste avec 125mg pour 100L par semaine (arbitraire).
Fer : il faut maintenir un taux à 0.1mg/L, je mets 0.3mg/L donc 30mg pour 100L en début de semaine pour espérer que ça tiendra jusqu'au week end suivant malgré la consommation des plantes
Ensuite à chacun d'adapter celà à son bac, de modifier un ou plusieurs des dosages, de trouver la dilution la plus pratique pour lui. L'idéal serait de diluer de manière à avoir à ajouter chaque semaine 1mL de chaque solution.
Variantes possible de la formule
Tout d'abord les dosages indiqués ne sont qu'à titre indicatif, pour une plantation moins importante il est préférable de diminuer, ou au contraire pour un bac avec CO2 on peut largement augmenter. A chacun de trouver le dosage qui convient le mieux à son aquarium.
On peut remplacer le Pokon par le Bio essential, utiliser un anti-chlorose avec uniquement du Fer (appelé séquestrène), utiliser une autre source de potassium si on peut s'en procurer dans un labo de chimie. Pour les bacs hollandais non plantés, on peut remplacer le KMnO4 pardu KNO3 qui permet d'apporte des nitrates, ou remplacer le pokon par l'algo 2.1.2 qui apporte Nitrates et Phosphates (attention aux algues).
Il est aussi possible de diluer la dose hebdomadaire dans un petit bidon d'eau qui coule au goutte à goutte de manière à distribuer l'engrais régulièrement.
Conclusion :
On a donc trouvé une solution pour réaliser soi-même son engrais pour aquarium, pas cher, efficace et sans danger.
Résumé de la solution : on ajoute par semaine dans l'aquarium
Pokon reverdissant 0.3mL pour 100L
Anti-chlorose en poudre 30mg pour 100L
Permanganate de potassium 125mg pour 100L